Eloge de la dette
Auteur(s) Sarthou-Lajus, Nathalie (Auteur)
Titre(s) Eloge de la dette [Texte imprimé] / Nathalie Sarthou-Lajus.
Editeur(s) Paris : Presses universitaires de France, impr. 2012 (61-Lonrai : Normandie roto impr.).
Résumé La crise des dettes appelle une réflexion philosophique au-delà de lanalyse économique et sociologique par ailleurs indispensable. Car la dette ne désigne pas simplement un fait économique (ce que je dois) ou social (une relation dobligation) fondamental, à côté de léchange et du don. Elle est indissociable de la question des origines. Se demander avec saint Augustin : Quavons-nous que nous nayons point reçu ?, cest reconnaître une expérience fondatrice de la dette qui fait de lhomme un héritier et du lien de filiation un paradigme de la condition de lhomme débiteur.Si sous sa première forme, le capitalisme a participé à lémancipation de lindividu et à la libération de toute forme de dette congénitale, il a ensuite contribué à forger des débiteurs insolvables en vidant lindividu et le lien social de toute substance propre. Lutopie dune société sans dette, en voulant faire table rase des origines, débouche sur la production dindividus désaffiliés sur lesquels pèsent à rebours des dettes impayables.Philosophe de formation, Nathalie Sarthou-Lajus est rédactrice en chef adjointe de la revue Etudes depuis 2007. Elle est lauteur de LEthique de la dette (Puf, 1997), La Culpabilité (Armand Colin, 2002) et La Défaite de la volonté, avec Jacques Arènes (Seuil, 2005).
Sujet(s) Dette (morale)
Dettes : Philosophie
Débiteur et créancier : Philosophie
Indice(s) 170
Titre(s) Eloge de la dette [Texte imprimé] / Nathalie Sarthou-Lajus.
Editeur(s) Paris : Presses universitaires de France, impr. 2012 (61-Lonrai : Normandie roto impr.).
Résumé La crise des dettes appelle une réflexion philosophique au-delà de lanalyse économique et sociologique par ailleurs indispensable. Car la dette ne désigne pas simplement un fait économique (ce que je dois) ou social (une relation dobligation) fondamental, à côté de léchange et du don. Elle est indissociable de la question des origines. Se demander avec saint Augustin : Quavons-nous que nous nayons point reçu ?, cest reconnaître une expérience fondatrice de la dette qui fait de lhomme un héritier et du lien de filiation un paradigme de la condition de lhomme débiteur.Si sous sa première forme, le capitalisme a participé à lémancipation de lindividu et à la libération de toute forme de dette congénitale, il a ensuite contribué à forger des débiteurs insolvables en vidant lindividu et le lien social de toute substance propre. Lutopie dune société sans dette, en voulant faire table rase des origines, débouche sur la production dindividus désaffiliés sur lesquels pèsent à rebours des dettes impayables.Philosophe de formation, Nathalie Sarthou-Lajus est rédactrice en chef adjointe de la revue Etudes depuis 2007. Elle est lauteur de LEthique de la dette (Puf, 1997), La Culpabilité (Armand Colin, 2002) et La Défaite de la volonté, avec Jacques Arènes (Seuil, 2005).
Sujet(s) Dette (morale)
Dettes : Philosophie
Débiteur et créancier : Philosophie
Indice(s) 170
Exemplaires
Titre | Code-barres | Support | Public | Cote | Situation | Nbre de réservations |
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Eloge de la dette | 5001020064 | Livre | Adulte | D 170 SAR | Disponible | 0 |